Un homme entre dans un bar avec un chien.
- Faites-moi sortir cet animal ! crie le barman.
- Mais enfin ! s’exclame le propriétaire du toutou incriminé. Sachez que ce n’est pas n’importe qui. C’est le chien le plus intelligent du monde.
- Ah oui ? Eh bien, prouvez-le.
- D’accord, dit l’homme. Tiens, Rex, voici un billet de 20 euros. Va me chercher un paquet de gitanes et du feu.
Le chien sort du café et revient quelques minutes plus таrd avec un sac en papier contenant les cigarettes demandées, une boîte d’allumettes et la monnaie.
- Remarquable ! admet le barman. Vous croyez que je peux lui donner deux cents euros et lui demander d’aller me chercher un gros sachet de marijuana chez le fourgueur le plus proche ?
- Bien sûr, répond le maître de l’animal prodige.
Le barman remet alors les deux cents euros au chien et lui donne toutes les indications utiles.
Dix minutes passent.
Une demi-heure.
Au bout d’une heure, le chien n’est toujours pas revenu et le barman commence à penser qu’il a été victime d’une escroquerie.
- Je ne comprends pas, assure le propriétaire de l’animal. Je vais voir ce qui se passe.
Il sort dans la rue et suit l’itinéraire indiqué par le barman. Pas de Rex. Mais, en revenant vers le café, il tourne la tête vers une ruelle sombre et aperçoit son chien en train de copuler avec une adorable caniche toute frisée.
- Rex ! Espèce de saligaud ! De quoi ai-je l’air, maintenant ? Jamais tu n’avais osé me faire un coup pareil !
- C’est vrai, concède le chien. Mais il faut dire que c’est la première fois qu’on m’envoie en courses avec deux cents euros…
Un Noir maigre comme un clou se rend chez son médecin. Celui- ci lui demande de se déshabiller, et le patient s’exécute.
Le médecin ordonne :
- Mettez-vous à quatre pattes.
L’homme, intrigué, obéit.
- Avancez, avancez, poursuit le généraliste. Là, vers l’angle, près de la plante verte. Non, non ! plus à droite. Là, reculez un peu, ne bougez plus. Bon relevez-vous, vous pouvez vous rhabiller.
Le Noir, tout de même un peu surpris, rejoint quelques instants plus таrd le médecin dans son bureau.
- Vous n’avez rien de grave, juste un peu d’anémie. Vous allez suivre ce traitement, ça ira mieux, vous verrez. Voilà, ça fera 45 euros.
L’homme paie la consultation et avant de partir :
- Excusez-moi, docteur, mais pourquoi m’avez-vous demandé de me déshabiller et de me mettre à quatre pattes ?
- Oh ! ça, ça n’a aucun rapport. On me livre tout à l’heure une table en ébène, et je ne savais où la mettre…
Un psychiatre reçoit un patient.
- Voilà, docteur. Toutes les nuits, je me réveille et j’entends les rugissements d’un lion dans le fond de mon jardin.
- Ce n’est rien, monsieur. Vous prenez les cachets que je vais vous prescrire et vous n’entendrez plus rien.
- Merci, docteur.
Quinze jours plus таrd, le même client revient :
- Docteur, vos médicaments n’ont rien fait. Maintenant, j’entends les rugissements dans la maison, au rez-de-chaussée.
- Eh bien, nous allons augmenter la dose des cachets.
- Merci, docteur.
Un mois plus таrd :
- Docteur, le lion maintenant, il rugit derrière la porte de ma chambre.
- Ne vous inquiétez pas, avec vingt cachets par jour, vous n’y penserez plus.
Trois jours après :
- Docteur, le lion, il est dans mon lit à présent.
- Bon, aux grands maux les grands remèdes. Je vais vous faire une piqûre, ce sera plus efficace.
Le psychiatre n’entend plus parler de son client. Un jour, il ouvre le journal et lit :
- « Un homme a été dévoré par un lion dans la chambre de sa maison. »
Un prêtre, un rabbin et un pasteur louent une barque et vont pêcher dans un lac. Au bout d’une heure, le prêtre pose sa canne et se lève en disant :
- Excusez-moi, mes amis. Un besoin pressant…
Là-dessus, il enjambe la barque et avance sur les flots jusqu’à la rive, puis revient par le même chemin quelques instants plus таrd, parfaitement sec.
Une heure après, c’est le pasteur qui se lève, lui aussi pour aller soulager un besoin pressant. Le rabbin, stupéfait, le regarde marcher également sur les flots, puis revenir à la barque parfaitement sec.
- « C’est extraordinaire, se dit-il. Nous devons être bénis du Tout- Puissant. Deux fois le même miracle… Au fond, pourquoi pas trois ? »
Un peu hésitant tout de même, il enjambe le bord de la barque… et coule à pic.
- Mon Dieu ! gargouille-t-il en se débattant dans l’eau du lac. Pourquoi m’as-tu abandonné ? Pourquoi eux et pas moi ?
Alors le prêtre et le pasteur lui tendent une rame pour le ramener à bord. Tandis qu’ils le hissent, le prêtre se penche vers le pasteur et lui murmure à l’oreille :
- On lui parle des rochers à fleur d’eau ?
Un organisme de tourisme a organisé une visite au Mont-Sаinт-Michel. La clientèle est très cosmopolite et Anglais, Belges, Italiens, Suisses et Américains voyagent ensemble.
Dans le car, un citoyen belge, très américanophile, a essayé d’engager la conversation avec son voisin californien, mais ne connaissant pas du tout l’anglais il a eu beaucoup de mal.
Arrivés à destination, ils se retrouvent tous au bar de l’hôtel où on leur offre l’apéritif. Le Belge cherche désespérément à parler à l’Américain et tout d’un coup aperçoit une fourmi. Il saute sur l’occasion et en montrant le petit animal, il dit :
- Fourmi.
L’Américain rectifie aussitôt :
- No, for me…
Le Belge insiste :
- Fourmi.
- For me…
- Fourmi.
L’Américain s’énerve, un peu éméché par les whiskies successifs et hurle :
- For me !
Et dans la foulée, il envoie un énorme coup de poing sur le nez du Belge qui se retrouve K.-O. Après avoir emmené le pauvre garçon dans sa chambre, un Anglais qui connaît bien la langue française explique au Californien sa méprise.
Le lendemain matin, tout le monde est dans le hall en attendant le car qui doit les emmener en excursion. Quand le Belge arrive à son tour, l’Américain confus et gêné de l’incident de la veille lui ouvre les bras en disant :
- Come here ! Come here !
- Comme hier ? Comme hier ? Alors ça ! Sûrement pas ! s’exclame le Belge.