C’est un légionnaire qui a fait quarante ans d’armée, il touche sa prime de départ, une fortune. Il va dans les bistrots, il boit de la bière, du whisky, du vin.
Il fait du mélange et pour son dernier soir, il revient à sa caserne à Marseille. Mais il a tellement bu qu’il a envie d’uriner. Alors il se met le long d’un mur, il sort sa vigoureuse et il lui parle :
- Tu te souviens de toutes nos campagnes, l’Indochine, le Tonkin, la petite Zizine au Tonkin, et la petite Mauricette à Saïgon, et pendant la campagne d’Italie, la Sophia merveilleuse, et en Allemagne, la grosse Greta, et la campagne de France, tu te souviens de Germaine Bouilloux ?
À un moment, il pète et alors il dit :
- Eh ! toi, tais-toi, tu as eu ton compte aussi.
Dans un train bondé, un voyageur propose à une jolie femme qui ne trouve pas de place :
- Voulez-vous que je vous prenne sur mes genoux ?
Exténuée, depuis le temps qu’elle voyage debout, elle accepte. Après un certain moment, le monsieur dit :
- Vous, je parie que vous travaillez dans un salon de coiffure.
- En effet, mais à quoi voyez-vous cela ?
- Eh bien, d’abord vous êtes fort joliment coiffée. Et puis vos mains montrent que vous bénéficiez des soins d’une manucure.
- Excellente déduction. Et vous, est-ce que par hasard, vous ne travailleriez pas comme mécanicien dans un garage ?
- Ça, alors, c’est fantastique ! Comment avez-vous trouvé cela ?
- Je n’ai même pas eu besoin de regarder vos mains aux ongles cassés et noirs de cambouis. Il m’a suffi de constater que, depuis que je suis sur vos genoux, vous me soulever avec votre cric.