Une dame vêtue de noir vient voir un curé dans son église.
- Mon mari est mort, mon père. Combien me coûtera une messe d’enterrement ?
- Ma foi, ma fille, il y a plusieurs prix, répond le curé. La supergrand-messe avec cent cierges pour deux cents euros, la grand-messe avec cinquante cierges pour cent euros, la messe ordinaire avec vingt cierges pour 50 euros et la messe express avec dix cierges pour 20 euros…
La dame réfléchit quelques instants.
- Je n’avais pas beaucoup d’affection pour mon mari, dit-elle finalement. Faites-moi une simple bénédiction avec un seul cierge.
- Un seul ? gémit le curé, désolé.
- Un seul.
- Moi, je veux bien, mais avec cent cierges ç’aurait été plus gаi…
Une jeune femme belle comme un cœur, mais en proie à une terrible angoisse, va voir son médecin.
- Docteur, c’est épouvantable, je suis certaine d’avoir attrapé le Sida…
- Pourquoi ça ?
- Eh bien, j’ai embrassé un garçon douteux et j’ai bien peur que…
- Nous allons voir ça, dit le docteur. Déshabillez-vous.
La jeune femme se dévêt et s’étend sur la table de consultation. Presque aussitôt, elle sent que l’examen du médecin devient très intime et, ouvrant les yeux, elle s’aperçoit avec effarement qu’il s’est déshabillé et qu’il se prépare à se jeter sur elle.
- Mais docteur, que faites-vous ? glapit-elle, sans pouvoir l’empêcher de parvenir à ses fins.
- Mademoiselle, dit le médecin en s’interrompant quelques instants, on n’attrape pas le Sida en s’embrassant.
- Mais alors, docteur…
- Alors, mademoiselle, je vous rassure.
Dans une toute jeune République africaine, le président convoque son ministre de l’Éducation nationale.
- Cher ami, lui dit-il en l’invitant à s’asseoir, je me trouve dans l’obligation de vous demander de démissionner.
- Mais pourquoi donc, monsieur le Président ?
- Parce que, mon cher ami, j’ai remarqué qu’il vous arrivait fort souvent de commettre des fautes de français en parlant, ce qui est tout de même regrettable pour un ministre de l’Éducation nationale…
- Mais c’était parce que j’étais fatigué, Président. Ne vous en faites pas, à partir de maintenant, je vais me surveiller !
- Voyons, vous ne pourrez jamais tenir le coup, cher ami…
- Si, monsieur le Président. Je tenirai. Je tenirai !